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CEREMONIE DE LANCEMENT DES FORMATIONS DE 120 JEUNES DANS LE CADRE DU PARTENARIAT AMCFP & ONG ENGIM

La salle de conférence du Gouvernorat du District de Bamako a servi de cadre, le jeudi 11 janvier 2024 pour le lancement des formations de 120 jeunes dans le cadre du partenariat entre l’Association des Centres de Formation Professionnelle, AMCFP et l’ONG ENGIM. Cette cérémonie, présidée par le chef de cabinet du ministre de l’Entreprenariat National, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a également enregistré la présence du représentant du Maire, de la représentante de l’ONG ENGIM,  des jeunes bénéficiaires et un public venu nombreux pour donner un éclat particulier à cette importante cérémonie.

La Président de l’AMCFP, Mme Khady Camara a, dans son discours d’ouverture souhaité la cordiale bienvenue aux participants, avant de se réjouir du début de concrétisation de l’accord de partenariat que l’association a signé en 2020 avec l’ONG ENGIM.

« C’est le lieu de remercier ENGIM de nous avoir fait confiance pour ce pari. C’est également une occasion pour nous d’inviter les autres acteurs à se joindre à cette dynamique partenariale pour soutenir la promotion de la formation professionnelle au Mali », a martelé la présidente de  l’AMCFP. Mme Khady Camara n’a pas manqué de dénoncer les tares de la formation professionnelle au Mali, qui est confrontée à plusieurs défis comme entre autres : le manque de financement, la faiblesse du cadre institutionnel, la faible implication du secteur privé. C’est pourquoi elle pense que pour faire face à ces difficultés, il serait mieux d’œuvrer pour une gestion partenariale de la formation professionnelle.

En effet, pour la Président de l’AMCFP, après l’APEJ, en 2017 pour la formation de 476 jeunes dans le cadre du programme, d’adaptation et de reconversion des jeunes diplômés sans emploi afin de leur offrir des possibilités d’emploi par le biais de la formation professionnelle, c’est ENGIM qui nous fait confiance pour former 120 jeunes en Froid Climatisation, Coiffure/Esthétique, Pâtisserie/Restauration et Transformation agroalimentaire, en vue de faciliter leur employabilité. Pour Mme Khady Camara ces actions sont significatives mais les défis restent énormes, dans la mesure où chaque année, plus de 300 milles jeunes diplômés, déscolarisés et non scolarisés viennent sur le marché de l’emploi, sans qualification professionnelle et sans aucune opportunité d’insertion socio-professionnelle. Pour la Présidente de l’AMCFP cette situation constitue un obstacle majeur à la stabilité de notre pays, voire au progrès économique et social. C’est pourquoi elle pense avoir l’impérieux devoir d’apporter des réponses adéquates : « Nous saisissons cette belle occasion pour lancer un appel à nos plus hautes autorités et aux partenaires de la formation professionnelle à mobiliser plus de ressources pour le financement de la formation au profit de la jeunesse de notre pays et soutenir le secteur privé de la formation professionnelle qui, depuis quelques années par manque de financement a du mal à faire face ». Enfin aux bénéficiaires Tout en les  félicitant pour cette opportunité qui leur permettra de développer des aptitudes précises qui répondent aux attentes de professionnels et augmentent leur employabilité, elle les  invite au respect de leur engagement à suivre avec assiduité les formations ainsi que les programmes de stage. Pour rappel le montant global du programme FIL est de 1. 800 000 euros.

La représentante de l’ONG ENGIM, Mme Giorgia, n’a pas manqué de rappeler que   son ONG a fait de la formation professionnelle sa principale mission : «  Nous opérons d’abord en Italie, dans le cadre de la scolarité obligatoire, ainsi que dans la formation des adultes. ENGIM se consacre aussi aux programmes de mobilité internationale et de coopération entre pays, sur quatre continents. En Afrique, les plus grands projets se situent en Guinée Bissau, au Sénégal et au Mali, où l’ONG opère depuis 2007 dans les secteurs de la sécurité alimentaire, de l’appui aux entreprises et coopératives agricoles et de la formation professionnelle. ENGIM a donc été présente à Kayes, Kita, Mopti, Bankass, dans la région de Koulikoro et à Bamako ».Mme Giorgia n’a pas manqué de rappeler que le projet qui soutient aujourd’hui les formations professionnelles qui s’apprêtent à démarrer est financé par la Coopération Italienne et est rendu possible grâce au  partenariat avec des organisations maliennes, comme  l’AMCFP, entre autres. Pour la représentante de l’ONG ENGIM sa structure ne ménagera aucun effort pour venir en aide aux jeunes afin de leur assurer un avenir radieux. Elle se dit disposer à travailler avec toutes les structures œuvrant dans le domaine de la formation professionnelle.

Le chef de cabinet du ministre en charge de l’Entreprenariat et de la Formation Professionnelle, tout en saluant ce partenariat fécond rassure l’AMCFP pour la disponibilité du département à accompagner toute initiative allant dans le sens de la formation professionnelle. Il se dit convaincu que la solution à la crise de l’emploi des jeunes passe par la formation professionnelle qui facilitera l’insertion sociale. Le chef de cabinet du ministre de de l’Entreprenariat National, de l’Emploi et de la Formation professionnelle  n’a pas manqué de rassurer  l’AMCFP de la disponibilité de son département à accompagner ces jeunes et tous les jeunes du Mali. La cérémonie a pris fin par un cocktail.

Youssouf Sissoko

Question de droit au Mali : Contrat du travail, le Code du travail expliqué

Le code du travail examiné le sujet du contrat de travail, de sa définition, dans sa rédaction, de sa formation, de ses heures, de ses éléments, ses distinctions, Son SMIG en passant par le calcul de l’indemnité, de son rôle, de ses bases, et de ses obligations.

Le contrat du travail, par définition, selon le code du travail est un contrat par lequel le salarié s’engage à mettre sa force de travail au service de l’employeur sous les ordres duquel il se place moyennant une rémunération.

Comment rédiger un contrat, pour un contrat de travail par exemple, il faut préciser le lieu du travail, l’intitulé de poste, les horaires, la rémunération, la période d’essai, la durée du contrat, la date d’embauche, la nature du contrat, le lien de subordination juridique, les congés payés…

Comment se forme un contrat de travail, le contrat de travail à durée déterminée doit être constaté par écrit. A défaut d’écrit il est présumé conclu pour une durée indéterminée. Le contrat à durée déterminée ne peut être conclu pour une durée supérieure à deux ans.

Le travail forcé ou obligatoire est interdit de façon absolue. Le terme « travail forcé ou obligatoire » désigne tout travail ou service exigé d’un individu sous la menace d’une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s’est pas offert de plein gré.

Quelles sont les heures de travail, la durée du travail est limitée à 8 heures par jour et à 40 heures par semaine (38 heures par semaine sur base annuelle); la semaine de travail s’étend du lundi au samedi (au plus tard) ; il n’est pas travaillé pendant la nuit (entre 20 heures et 6 heures); le repos des jours fériés est respecté.

Horaires de travail dans les services publics et privés :  » Nous travaillons au-delà des heures prévues par la loi ». Les heures de travail prévu par le code du travail malien ne sont pas respectées par plusieurs services publics et privés. Certaines personnes, notamment des jeunes travaillent au-delà de 8 à 10 heures par jour. Dans ce grin, nos invités dénoncent cet acte qu’ils qualifient de « surexploitation ».

Quels sont les principaux éléments que l’on peut trouver dans le code du travail,

Il encadre de nombreux domaines tels que le contrat du travail, la rémunération, la durée du travail, les congés, la discipline, le licenciement, l’emploi, la formation, la sécurité et la santé au travail, la négociation collective, la grève et la représentation du personnel.

Différence entre indemnité et salaire, une rémunération est uniquement liée à un contrat de travail. S’il n’y a pas de contrat, mais plutôt une convention (comme c’est le cas pour les stages, sauf exception), on ne parle pas de rémunération mais de gratification ou d’indemnité.

Quel est le salaire minimum au Mali,

Suite au protocole d’accord UNTM-Gouvernement d’octobre 2014, le SMIG devait être revalorisé à : 35 000 Fcfa au 1er janvier 2015, 40 000 Fcfa au 1er janvier 2016.

Le Décret n°2015-0363-P-RM du 19 mai 2015 a entériné cette proposition. Il abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment le Décret n°04-253/P-RM du 05 juillet 2004 fixant le salaire minimal interprofessionnel garanti.

Comment calculer l’indemnité de licenciement, cette indemnité, dite de licenciement, est calculée en prenant la moyenne mensuelle de la rémunération perçue au cours des douze derniers mois qui ont précédé le licenciement et, en appliquant à cette rémunération moyenne, les pourcentages suivants : • 20 % pour chacune des cinq premières années de travail ;

Quel est le rôle du code du travail, le Code du travail a pour rôle de protéger le salarié. Il oblige l’employeur à payer le travail réalisé mais aussi à prévoir tout ce qui permet au salarié de vivre pour travailler : le repos, les congés payés, la formation, la protection contre le chômage, les accidents du travail, la maladie…

Quelles sont les bases du droit de travail, toute personne a droit au respect de sa dignité dans le travail. Le secret de la vie privée est respecté et les données personnelles protégées dans toute relation de travail. Le principe d’égalité s’applique dans l’entreprise. L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes doit y être respectée,

quelles obligations découlent du contrat de travail, fournir un travail dans le cadre de l’horaire établi, verser le salaire correspondant au travail effectué, respecter les autres éléments essentiels du contrat (qualification, lieu de travail quand il est précis » L’action de l’inspection du travail consiste à contrôler l’application du droit visant à éliminer toutes formes de discrimination et à promouvoir le principe de l’égalité professionnelle ; particulièrement entre les hommes et les femmes. Personne physique ou morale, privée ou publique, qui emploie du personnel salarié. Si le tribunal constate que les faits reprochés à un accusé sont réels et de manière grave, il peut décerner une décision à l’audience contre la personne. 97 de la Loi 92-020/AN-RM portant Code du Travail au Mali, elle est payée à tout agent ayant trois (3) ans d’ancienneté chez le même employeur comme suit, 3% au bout de 3 ans d’ancienneté, 5% au bout de 5 ans d’ancienneté, plus 1% par année supplémentaire dans la limite 15%.

Mohamed SOGODOGO

Retraite annuelle de l’APEJ à Ségou : Bilan 2023 satisfaisant et planification pour 2024 !

La retraite annuelle de l’APEJ à Ségou en 2023 a été marquée par un bilan satisfaisant et une planification prometteuse pour 2024. Mme le ministre a pris une part active à l’atelier d’évaluation des activités, mettant en lumière des projets clés tels que le partenariat avec la SNV pour le Projet Go Green, le Programme de Stage de Formation professionnelle, et la campagne de sensibilisation sur l’entrepreneuriat à Koulikoro et dans les académies des deux rives de Bamako. Ces initiatives témoignent d’un engagement fort envers la jeunesse et l’emploi.

Lors de la cérémonie d’ouverture, tenue le 21 décembre 2023 à la Chambre régionale de Commerce et d’Industrie de Ségou, Mme le ministre avait à ses côtés le Directeur de Cabinet du Gouverneur, M. Boureima ONGOIBA. Elle a souligné le rôle capital de l’APEJ dans le contexte actuel de crises multiformes. Le 1er Vice-président du Conseil régional de Ségou, M. Yaya BAMBA, a exprimé sa gratitude envers le Directeur général de l’APEJ, M. Mamadou BA, et toutes ses équipes pour leurs actions probantes en faveur des jeunes de la région.

Mme BAGAYOKO Aminata TRAORE a reconnu les défis auxquels fait face l’APEJ et a assuré de son soutien, soulignant les initiatives visant à doter le secteur de ressources pérennes pour répondre aux besoins croissants. Elle a mis l’accent sur l’importance de l’entrepreneuriat, de l’adéquation formation-emploi, et de l’économie numérique comme des piliers stratégiques.

Un aspect notable de son intervention était la mise en lumière des démarches engagées pour formaliser des cadres de collaboration plus tangibles avec le secteur privé et le milieu universitaire. L’APEJ s’engage activement avec des partenaires tels que le Conseil national du Patronat du Mali (CNPM), le Réseau de l’Entreprise en Afrique de l’Ouest (REAO Mali), des startups, des entreprises comme Orange, et des Centres de Formation professionnelle, créant ainsi des synergies bénéfiques.

Mme le Ministre a également rappelé l’engagement et le soutien du Gouvernement envers la jeunesse, soulignant la Refondation de l’État initiée par le Président de la Transition, le Col Assimi GOITA. Elle a ainsi souligné que les Assises nationales de la Refondation ont confirmé l’importance de faire face aux besoins de formation et d’emploi des jeunes. Elle a, enfin, réaffirmé la détermination du Département à permettre à l’Agence de remplir sa mission essentielle de création d’emplois pour les jeunes, contribuant ainsi au développement socioéconomique du pays.

Cet atelier marque un pas significatif vers un avenir prometteur pour l’emploi des jeunes au Mali, avec l’APEJ au centre des initiatives et des actions gouvernementales.

Cellule Communication – MENEFP

ATELIER D’IMMERSION DES MEMBRES DU CNT : Aboubacar Sidiki Fomba loue les «les efforts inestimables» du Directeur général et du personnel de l’INPS

L’Institut national de prévoyance sociale (INPS) a organisé, le 12 décembre 2023 dans la salle Wa Kamissoko du CICB, un atelier d’immersion des membres du Conseil national de Transition (CNT), notamment des membres de sa Commission du Développement social et de la Solidarité. En plus des membres du CNT et de l’INPS, cet atelier a aussi enregistré la participation des membres du cabinet du ministre de la Santé et du développement social.

«Mettre en immersion les membres du CNT sur les activités de l’INPS et les difficultés rencontrées dans l’accomplissement de ses missions en vue d’obtenir leur soutien et accompagnement dans la recherche de solutions» ! Tel était l’objectif principal de l’atelier organisé le 12 décembre 2023 par l’Institut national de prévoyance sociale (INPS). Il s’agissait, entre autres, d’Informer les membres du CNT sur le contenu du projet de loi portant principes fondamentaux de la création, de l’organisation et du fonctionnement des établissements publics à caractère social (E.P.S.)  ainsi que sur le contenu et les innovations du projet de Code de prévoyance sociale et de son projet de décret d’application ; de partager avec eux les difficultés liées au recouvrement et au service des prestations sociales par l’INPS.

«Je voudrais vous faire part de notre fierté d’être écouté et accompagné par cette grande Institution de la République qu’est le Conseil national de Transition (CNT). Aujourd’hui, plus qu’hier, votre Institution, organe législatif, se trouve à la croisée des chemins de la marche du pays vers le renouveau. C’est pourquoi, l’INPS en tant qu’institution de sécurité sociale, souhaite apporter sa pierre dans la construction du nouveau Mali, le Mali Kura», a déclaré le Directeur général de l’INPS, M. Ousmane Karim Coulibaly, à la cérémonie d’ouverture.

«Notre mission de service public nous commande d’être toujours dans les réformes paramétriques afin que les régimes de prévoyance sociale puissent survivre pour le bien-être des populations du Mali. Aussi, la sécurité sociale est l’une des filles de l’économie. C’est dire que plus l’économie se portera bien, plus la sécurité ira mieux», a-t-il souligné. Pour ce faire, a poursuivi M. Coulibaly, «tout doit être mis en œuvre pour une sécurité sociale résiliente, gage d’une bonne justice sociale. Alors, il faut une synergie d’actions entre les différentes administrations publiques pour que les résultats souhaités soient au rendez-vous».

 

Réformes majeures pour pallier les insuffisances constatées dans l’application des textes régissant la prévoyance sociale au Mali

Dans son intervention, le DG a aussi rappelé que, après des moments de difficultés, «l’INPS est aujourd’hui engagé dans la voie de réformes majeures avec les autres Institutions de sécurité sociale du pays. Ces réformes vont permettre à notre pays de prendre en charge beaucoup d’insuffisances constatées dans l’application des textes régissant la prévoyance sociale au Mali». On comprend alors qu’il fonde «beaucoup d’espoir» sur l’accompagnement des membres du CNT sur les chantiers de ces réformes en matière de sécurité sociale.

Le Directeur général de l’INPS a aussi dénoncé les nombreux employeurs qui s’adonnent à la fraude en matière d’immatriculation (non-déclaration ou sous déclaration de travailleurs), de recouvrement (sous déclaration des cotisations sociales), de prestations (production de faux documents administratifs)… N’empêche que,  a assuré Ousmane K. Coulibaly, «l’espoir est tout de même permis avec la réforme du secteur minier, le redémarrage des activités de certaines entreprises industrielles… qui, à coup sûr, viendront enrichir le niveau des recettes tant fiscales que sociales». Il a renouvelé sa gratitude à l’endroit de tous les membres du CNT présents, particulièrement à ceux de la Commission Santé et Développement social, pour leur bonne collaboration durant toute la phase préparatoire de cet atelier. «Puisse le Très Haut nous assister et nous inspirer dans toutes nos prises de décision pour le bien-être physique et social des populations maliennes», a conclu M. Coulibaly.

Représentant le président du CNT, le président de la Commission Santé et Développement social a rappelé que cette session d’immersion fait suite aux séances d’écoute organisées par sa commission pendant la période intersessions parlementaires le 16 août 2023. «Le rapport de ces séances d’écoute a révélé des difficultés à l’accomplissement des missions confiées à l’INPS», a rappelé M. Aboubacar Sidiki Fomba. Il s’agit, entre autres, la non-adhésion de tous les employeurs à la télé déclaration, l’absence de passerelles entre le régime général et celui d’assurance volontaire, la non exécution des décisions de justice en faveur de l’Institut en matière de recouvrement contre des multinationale et des Etablissements publics à caractère administratif (EPA), l’absence de possibilité d’indemnisation des maladies à caractère professionnel, les contraintes liées aux service de prestation AMO par les structures sanitaires de l’INPS

Il a tenu à remercier le Directeur général et tout le personnel de l’Institut pour «les efforts inestimables fournis pour l’atteinte des objectifs fixés et estimés à 95 %». Sa commission a noté avec «satisfaction» la signature de certaines conventions à l’endroit des Maliens établis à l’extérieur et aussi les innovations engagées par la Direction générale

Le président de la commission a également félicité le ministre de la Santé et du Développement social pour «son engagement et son leadership à travers la performance des départements sous la tutelle de son ministère».  Dans son rôle de contrôle de l’action gouvernementale et du suivi/orientation, a assuré Aboubacar Sidiki Fomba, «la commission continuera d’apporter son soutien et son expertise pour l’atteinte des objectifs au bénéfice de la population malienne». Il a conclu son discours en saluant «les efforts gigantesques» du président de la Transition, Colonel Assimi Goïta ; du gouvernement et du président du CNT pour «son leadership et son engagement à redorer le blason du travail parlementaire au profit de la population malienne».

Il faut rappeler que l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) est un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, placé sous la tutelle du ministère de la Santé et du Développement social. Il constitue l’un des outils de mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de sécurité sociale au profit des travailleurs du secteur privé, des conventionnaires de l’Etat et des professions libérales.

L’INPS a pour missions essentielles de recouvrer les cotisations sociales assises sur les salaires des travailleurs et les revenus des non-salariés ; de servir les différentes prestations prévues par le Code de Prévoyance Sociale, à savoir : le régime des prestations familiales, le régime des accidents du travail et des maladies professionnelles, le régime de l’assurance vieillesse invalidité et allocation de survivants ainsi qu’une action sanitaire et sociale.

Moussa Bolly

AGENCE POUR LA PROMOTION DE L’EMPLOI DES JEUNES : Deux mille jeunes en stage pour bénéficier d’une première expérience professionnelle

Deux mille jeunes diplômés ont prêté serment le 23 novembre 2023 pour constituer la 13e cohorte du programme de stage de formation professionnelle de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ). La cérémonie a été présidée par le ministre d’Etat Abdoulaye Maïga (ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation), représentant le président Assimi Goïta, avec à ses côtés plusieurs membres du gouvernement, dont Mme Bagayoko Aminata Traoré, ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Le coût du nouveau programme est estimé à plus d’un milliard F CFA.

Ayant débuté par l’hymne national, cette cérémonie a été émaillée de plusieurs interventions ayant notamment mis l’accent sur la dimension éducation-formation et emploi comme «une trilogie dynamique». Sa prise en compte optimale permet à la fois de soutenir le développement de nos atouts économiques, ouvrir de nouvelles opportunités pour nos jeunes, conditionner pour une grande part la paix et la sécurité et améliorer les conditions de vie de la population.

Dans son intervention, le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a souligné que, au regard de la transversalité des questions d’emploi et de formation, il s’agit d’une priorité nationale traduite par le gouvernement afin de hisser le Mali au rang des nations qui émergent. Pour Mme Bagayoko Aminata Traoré, la question de l’emploi a «un enjeu horizontal» qui exige une bonne coordination entre secteurs avec au cœur de toutes les politiques stratégiques, le secteur privé, plus important pourvoyeur d’emplois et de compétences.

Le devoir d’un Etat est d’offrir aux jeunes diplômés ou non diplômés une opportunité de s’épanouir et de contribuer à son développement. Et pour Mme Bagayoko, «développer le chômage constitue pour toute nation une menace majeure pour le développement social et la stabilité, car le manque d’emplois productifs et satisfaisants contribue sans nul doute à la désintégration sociale, aux conflits et aux migrations. Son incidence sur l’amplification de l’insécurité n’est plus à démontrer».

Le programme du stage de formation professionnelle, auparavant appelé «Volontariat de l’APEJ», depuis 2004, a bénéficié à près de 45 000 jeunes diplômés maliens, dont 51 % de femmes pour un coût de plus de 12 milliards de francs CFA entièrement versés aux jeunes stagiaires sous forme d’allocations de déplacement, de restauration et de sécurité sociale. Parallèlement, l’APEJ a placé plus de 12 000 jeunes diplômés en stage de qualification dans les entreprises privées suivant le principe de financement à coût partagé.

Pour le programme lancé jeudi dernier, 23 743 jeunes diplômés avaient postulé pour 2 000 postes. Pendant  une année, les jeunes bénéficiaires vont être placés en stage auprès des services publics et parapublics, des collectivités territoriales et des ONG nationales et internationales au Mali. Le district de Bamako représente à lui seul plus de 50,6 % des demandes contre 0,3 % pour la région de Kidal et 0,1 % pour la région de Ménaka. En termes de niveaux de diplômes, la Licence et la Maîtrise représentent 52,15 % de l’ensemble des dossiers contre 3 % pour les détenteurs de DEA-DESSS-Doctorat. Le CAP, le BT et le DUT représentent 44,85 %.

Les 2 000 jeunes retenus pour la période 2023-2024 seront affectés suivant une clé de répartition qui tient compte des besoins, soit 873 aux Départements ministériels et aux Institutions dont le Conseil national de transition (CNT), 919 aux régions administratives. Les autres seront affectés aux ONG, à la FENASCOM et aux Organisations consulaires comme la CCIM, l’APCAM, l’APCMM et la FNAM. Le coût du programme ainsi lancé est estimé à plus d’un milliard F CFA.

Au terme de la cérémonie, le Colonel Abdoulaye Maïga a salué les efforts du département de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Il a également souligné toute l’importance de ces programmes sur l’emploi des jeunes au Mali en rappelant ceux consentis dans les recrutements au sein des Forces de défense et de sécurité ainsi que du SNJ.

Naby

Avec : CICOM/APEJ

L’Ordre des Architectes du Mali (OAM) contraint d’inscrire 4 personnes sur leur tableau par la justice – Déclaration de l’Assemblée Générale Extraordinaire du samedi 7 octobre 2023

Célébration de la Journée internationale du Travail : Hamadoun Amion Guindo, de la CSTM interpelle les autorités de la transition sur la cherté de la vie

La Journée Internationale du Travail a été célébrée au Mali comme dans plusieurs autres pays du monde. Cette célébration a été faite à travers les syndicats nationaux des travailleurs. A cette occasion, la Confédération Syndical des Travailleurs du Mali (CSTM) a célébré cette journée par la tenue d’une conférence débat, mardi 10 Mai 2022 à leur siège sis au Quartier du fleuve. Le thème retenu pour cette année était « Le Mali notre destin commun approprions nous en ». C’était en présence du représentant de la ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Mamadou Konaté, du camarade secrétaire général Amadoun Amion Guindo, de l’adjoint à celui de l’Union Nationale des Travailleurs Mali (UNTM) aussi le camarade Abdrahamane Infa Touré et de nombreux invités.

Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM)

Il faut d’abord retenir que  lors de cette rencontre cinq thèmes ont été au centre des débats, il s’agit entre autre de « l’historique du mouvement syndical en général et en particulier au Mali », « les assises nationales de la refondation : objectifs, politique d’appropriation par les populations, processus et chronogramme de mise en œuvre », « les sanctions de la CEDEAO : base juridique, quels impacts socio-économique et politiques pour le Mali ? » D’autres débats ont aussi porté sur le « Terrorisme et crises sécuritaires au Mali : gestion et résolution. Quelle implication des forces vives de la nation ? » Et « l’apaisement du climat sociopolitique actuel du pays : quelle contribution du mouvement syndical malien en général et de la CSTM en particulier »

Le camarade secrétaire général a commencé par féliciter les sacrifices consentis associé à la résilience manifestée par la population en général et les travailleurs en particulier dans la double crise sécuritaire et sanitaire imposée à notre pays, accentuée par les sanctions du 9 janvier 2022. Hamadoun Amion Guindo a ensuite interpellé les autorités de la transition à tout mettre en œuvre pour éviter aux travailleurs et à la population de sombrer sous le poids de la cherté de la vie, toute chose qui pourrait être source de tension sociale. Il a saisi l’occasion de cette 136ème année de commémoration du 1er Mai par la communauté internationale et la 24ème année de célébration de son syndicat pour souligner que la situation de notre pays est préoccupante à travers les complots qui se préparent par les détracteurs du Mali. Cependant, poursuit-il il y a lieu d’espérer sur un lendemain meilleur auquel les populations seront comptables. « C’est pourquoi je vous exhorte encore à plus de résilience surtout à plus de vigilance pour ne pas tomber dans les pièges de nos détracteurs dont le principal motif est de nous déstabiliser pour conduire un système de gouvernance que nous estimons dépassé », a encouragé Hamadoun Amion Guindo. Avant d’ajouter qu’il  rappel au gouvernement et au patronat les accords signés en septembre 2021 pour lesquels, des commissions de suivi ont été mis en place.

Pour sa part, le représentant de la ministre du Travail a félicité le secrétaire général du CSTM pour cette initiative qui est encourageant. Il a indiqué que cette conférence est une preuve de solidarité entre les travailleurs du Mali. Selon Mamadou Konaté c’est un acte qui doit être pérennisé, car les syndicats doivent avoir les mêmes objectifs.

Alou Badra DOUMBIA

MONDE DU TRAVAIL : Une nouvelle loi pour garantir la stabilité des employés

Le Conseil National de Transition (CNT) a procédé, jeudi 5 mai 2022, à l’examen et l’adoption de plusieurs projets de loi. Ce, dans le cadre de la session d’avril en cours.

Au cours de cette journée de travail marquée par la présence des ministres concernés, les conseillers nationaux de Transition ont examiné et adopté plusieurs projets de textes, notamment sur la santé, le travail, les mines. Ces textes ont été adoptés à l’unanimité.

Le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2021-016/PT-RM du 31 décembre 2021 portant modification de l’ordonnance n°2018-015/P-RM du 15 mars 2018 portant statut des fonctionnaires de la Police Nationale a été adopté à 103 voix pour, 01 voix contre et 01 voix d’abstention.

Au niveau de la santé, deux projets de loi ont été adoptés. Il s’agit du projet de loi relatif au Sang Humain et ses dérivés. Il a été initié par le ministre de la Santé et du Développement social et adopté par le Conseil des ministres en sa séance du 1er octobre 2021. Ce projet de loi vise, entre autres, à améliorer la disponibilité du sang humain et ses dérivés à l’échelle nationale à travers l’encadrement juridique des bonnes pratiques transfusionnelles ; clarifier les rôles de chaque acteur, à quelque niveau qu’il se trouve. Il vise également à pouvoir situer les responsabilités en cas de défaillance constatée dans le système transfusionnel national à travers l’institution de la traçabilité et de l’hémovigilance dans le secteur transfusionnel national. Le projet de loi a été adopté à 102 voix pour, zéro contre et zéro abstention. Le deuxième porte sur le projet de loi portant modification de l’ordonnance n°2019-011/P-RM du 27 mars 2019 portant création de l’Institut national de santé publique (Insp) qui a été adopté à 103 voix pour, zéro contre et trois abstentions.

Par ailleurs, le projet de loi portant modification de la loi n°092-020 du 23 septembre 1992 portant Code du Travail en République du Mali. L’adoption de ce projet de loi permettra d’accompagner l’élan patriotique des partenaires sociaux. Il permet aussi de garantir la stabilité des emplois et offre ainsi une opportunité aux employeurs de pouvoir conserver leurs employés, même en cas de crise sanitaire grave. Il a été adopté à 107 voix pour, zéro contre et 01 abstention.

Et enfin, le projet de loi portant création du fonds de réhabilitation et de fermeture de la Mine d’or de Yatela. Le fonds aura pour mission de financer la réalisation des travaux de réhabilitation et de fermeture sur le site minier de Yatela restant à exécuter après la prise d’effet de la cession. Il a été adopté à 102 voix pour, zéro contre et zéro abstention

Abdrahamane Baba Kouyaté

MESRS: Un séminaire visant à pallier à la problématique de l’employabilité des diplômés du grade de la licence au Mali

Le Ministre Pr Amadou Keita a présidé le lancement du séminaire sur l’employabilité des diplômés du grade de la licence au Mali qui a duré du mardi 19 au jeudi 21 avril 2022 au siège de la DGESRS et de l’AMAQ-SUP. Pour la circonstance, son homologue de l’Entrepreneuriat National, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle ; Celle de l’Éducation Nationale ainsi que le représentant du ministre du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social ont honoré de leur présence à la cérémonie d’ouverture. Étaient également au rendez-vous, les représentants des différents départements ministériels ; Le Directeur Général de l’enseignement  Supérieur et de la recherche scientifique, Pr Bakary Camara ; Les responsables des Institutions d’Enseignement Supérieurs ainsi que le représentant de l’AEEM.

L’employabilité des diplômes universitaires, est un problème crucial en Afrique et plus particulièrement au Mali depuis des années. Le séminaire de 3 jours organisé par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a été  l’occasion pour les participants de trouver des propositions de recommandations pertinentes pouvant remédier au problème d’employabilité,  au grand bonheur des diplômés du grade de la licence.

Le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Amadou Keita a, au cours du lancement salué l’esprit de solidarité qui a prévalu à la présence à ses côtés, de deux ministres et le représentant d’un ministre. Cela, est selon lui, une marque plus que suffisante, de la préoccupation du gouvernement de transition d’apporter des réponses viables, parce que cohérentes, à la problématique de la finalité de la formation des jeunes maliens.

« Ce vaste chantier de l’insertion professionnelle mobilise chacun des ministres ici présents, sous la haute autorité du Président de la Transition et du Premier ministre, et il nous paraissait impérieux de conjuguer les compétences et les expériences de nos départements respectifs, pour traiter avec efficacité le problème singulier de l’employabilité des diplômés du grade de la licence malienne », affirme-t-il.

Ce séminaire auquel a participé plusieurs ministères à travers un partenariat intergouvernemental, apporte des réponses adéquates à l’issu des travaux de groupe tout en mettant en commun les compréhensions sur la question. Il a été  question pour les séminaristes de  faire le tour de la question afin de dégager des pistes de solution en lien avec la pratique du système LMD, la politique d’insertion des jeunes diplômés de la licence et, plus loin, avec les filières ou encore l’auto-emploi.

A ce séminaire, la diversité des profils des participants a été un élan pour trouver des propositions pertinentes grâce à la volonté collective des acteurs des différents départements, d’adresser toutes les questions en lien avec le cheminement des enfants, de l’école à la vie active. Toute chose qui permettra de remédier la problématique de l’employabilité afin d’accorder  une relance économique et  un développement durable au Mali.

 

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