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PHASE RÉGIONALE DES ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’ÉDUCATION : est-ce le début d’une solution durable pour l’école ?

Pour  faire  face aux  crises scolaires,    les autorités   de tutelle   en   collaboration   avec   les  partenaires  ont  organisé  du 4 au 6 janvier 2024  au  gouvernorat  du district  de  Bamako,  la  phase  régionale  des  états généraux   de  l’éducation.  Vu  la pertinence des recommandations  formulées, il est évident que si celles-ci  seraient  appliquées  dans  toute  leur  intégralité  l’école  malienne pourrait  retrouver  sans doute,  son   lustre  d’antan  tant attendu.

Une interpellation certaine à  l’endroit  des  décideurs  politiques  à être plus regardants  vis-à-vis  de la situation  car, s’inquiètent  certains  participants,  le problème malien ne se pose pas au niveau des textes, mais  plutôt  leurs applications.  Dans la foulée,   le maintien    d’un  nouveau  système  éducatif  national,  a été  vivement  réclamé  et  à   cet effet,   un   mécanisme  de  mobilisation  et de  sensibilisation  à l’endroit  des  populations   a  été  mis en place    afin  qu’elles  puissent  assurer  davantage  leur  rôle  dans  la mise en œuvre  et le suivi-évaluation  des  différentes recommandations.   Par ailleurs,  au cours  des  travaux,  les  participants  ont  recommandé  entre  autres, : – l’instauration  du mouvement  pionnier dans les écoles;  l’application de la carte scolaire pour la création des écoles,  l’adoption  d’une  seule méthode   d’enseignement  en l’occurrence,  celle  syllabique;  la professionnalisation de l’enseignement  privé;  l’organisation  des promoteurs d’école  dans  une  faitière  à caractère  professionnel;   l’adoption  d’une  convention collective pour sécuriser  les enseignements évoluant  dans les écoles privées;   l’accentuation  du maintien  des filles à  l’école ; la  dépolitisation de  l’école  malienne;  la  dotation  de toutes  les  structures  administratives  scolaires  en  matériels  roulants   et   la  sécurisation des espaces  scolaires.   Rappelons que  la tenue  de ces états  généraux  est l’une  des recommandations   des assises  nationales.   La clôture  desdits  travaux  était  placée  sous  l’égide  du Conseiller   des  affaires  administratives,  juridiques  du  gouverneur du district  de Bamako,  Mangoro  Konaté  qui  a été  assisté   successivement  par  la directrice  de  l’académie  d’enseignement de  la  rive  droite de Bamako,  Mme  Koné  Rakiatou Dia, et  celle de la rive gauche,  Mme  Kone  Dédeou  Mahamane, en présence  de  plusieurs  leaders  syndicalistes.

Yacouba COULIBALY

15ème Symposium national sur les Droits de l’homme, à l’école de Maintien de la Paix de Bamako

L’École de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye a servi de cadre pour la tenue de la 15ième édition du symposium sur les Droits de l’homme, organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme, CNDH. Durant deux jours six panels ont été animés sur des thématiques aussi diverses que variées et qui ont toutes trait à la promotion des Droits humains. Pour le Président de la CNDH Aguibou Bouaré la situation des droits de l’homme n’est certes pas très reluisante, mais l’espoir d’une saine amélioration est présent. Cette quinzième édition a enregistré la présence des experts venus du Burkina Faso et d’ailleurs, avec le concours des partenaires nationaux et internationaux. Cette édition a été couronnée par une cérémonie de remise d’attestations de reconnaissance aux hommes et femmes de médias, aux partenaires financiers dont le ministre de l’économie et des finances Alousséni Sanou.

En effet, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) salue l’engagement du ministre de l’Economie et des Finances en faveur de la protection et de la promotion des Droits Humains.

Ainsi le mardi 12 décembre 2023 lors de la 15è édition du Symposium National sur les Droits de l’Homme au Mali , le ministre Alousséni SANOU a reçu une attestation de reconnaissance de la Commission Nationale des Droits de l’Homme ( CNDH) en tant que défenseur des droits de l’homme soutenant la cause des droits humains.

L’attestation a été remise au Chef de Cabinet du département M. Bourama  TOURÉ  qui représentait le ministre par M. Aguibou BOUARE Président de la CNDH. Ce dernier a salué l’engagement du ministre de l’Economie et des Finances en faveur de la protection et de la promotion des Droits Humains à travers son accompagnement constant.

« En tant que ministre de l’Economie et des Finances, il a veillé à augmenter chaque année la subvention accordée par l’Etat à la Commission Nationale des Droits de l’Homme afin de lui permettre d’améliorer l’exécution de ses missions » dira le Président de la CNDH lors de la cérémonie de remise

La Rédaction

45ème PROMOTION DE L’ECOLE MILITAIRE INTERARMES : Feu le Général Moussa Traoré immortalisé par l’Armée

Né le 25 septembre 1936 à Sébétou (région de Kayes) et arraché à l’affection de la nation le 15 septembre 2020 à Bamako,  le Général d’Armée Moussa Traoré dit «GMT» vient de bénéficier d’une nouvelle reconnaissance nationale à travers la 45e promotion de l’Ecole militaire Interarmes (EMIA) qui a été baptisée à son nom. La cérémonie officielle de baptême a eu lieu  le vendredi dernier (1er septembre 2023) sur la place d’armes du Centre d’instruction Boubacar Sada Sy de Koulikoro. Elle a été présidée par le président de la Transition, Colonel Assimi Goïta. C’était en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement, du président du CNT, de la veuve du parrain, Traoré Mariam Sissoko, et d’un public de grand jour.

La 45e promotion de l’Ecole militaire Interarmes (EMIA) porte symboliquement le nom de feu le Général d’Armée Moussa Traoré qui a dirigé le Mali du 19 novembre 1968 au 26 mars 1991. Les 235 nouveaux Sous-lieutenants (dont 51 femmes et 216 Maliens) venant de 9 pays (Cameroun, le Congo Brazzaville, la Guinée Conakry, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo) ont prêté serment devant le drapeau.

La cérémonie a été marquée par la remise des sabres et des épaulettes, la prestation de serment face au drapeau, le chant de la promotion, la présentation du major de la promotion et le défilé militaire. A noter que le major de la promotion est le Sous-lieutenant Mama Sanogo avec une moyenne de 16,354/20. Cette cérémonie marque un moment crucial dans la vie de ces jeunes Officiers qui, durant les deux ans de formation, ont traversé des épreuves et des défis ayant forgé leur caractère, renforcé leur détermination et affûté leurs compétences…

Pour le Chef d’Etat-major Général des Armées, le Général de Division Oumar Diarra, le choix de feu le Général d’Armée Moussa Traoré comme parrain de cette promotion rend non seulement «hommage à un digne fils du Mali», mais invite aussi et surtout ces officiers à «s’approprier les qualités et les valeurs de cet homme d’état et Officier général qui a consacré sa vie à l’œuvre nationale pour le bien-être de son peuple». Il a par la suite précisé que «cette cérémonie se déroule dans un contexte marqué par l’environnement de la crise multidimensionnelle à laquelle notre pays fait face depuis 2012».

Le Général de Division Oumar Diarra a rappelé que le peuple et son Armée continuent de «faire face à des défis sécuritaires multiples et complexes avec des groupes terroristes ayant subi d’énormes pertes et qui posent des engins explosifs improvisés, font des tirs de harcèlement et surtout mettent la pression sur les civils». Il n’a pas caché sa conviction que ces nouveaux «Officiers vont renforcer la montée en puissance dans la poursuite de la dynamique enclenchée par les Forces armées maliennes (FAMa)»… Le Général Diarra les a invités à faire preuve de «force de caractère» en toute circonstance et à «placer surtout au-dessus de tout, les intérêts de nos forces de Défense et de nos peuples en faisant briller l’héritage glorieux des FAMa»…

«Merci au président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, et au gouvernement pour cette réhabilitation, cette reconnaissance et cet honneur. C’est ça la grandeur d’un État souverain, savoir célébrer les dignes fils du Mali», a déclaré Massiré Ly, proche de la famille et cadre du parti Convergence africaine pour le renouveau (CARE/Afriki Lakuraya) de Cheick Boucadry Traoré, l’un de fils de l’illustre parrain, Général Moussa Traoré. A rappeler que les récipiendaires ont choisi le Kanaga comme figure de leur promotion !

Kader Toé

OUVERTURE DES CLASSES : Les enfants prendront le chemin de l’école le 3 octobre prochain

L’annonce du 16 septembre 2022 par le ministère de l’Education Nationale  comme date de l’ouverture des classes au compte de l’année scolaire 2022-2023 a provoqué un tollé chez les populations maliennes, notamment les parents d’élèves qui s’attendaient à la reprise le 3 octobre 2022 comme précédemment indiqué.

Lors d’un point de presse animé le 2 septembre dernier, le ministre de l’Education nationale a réitéré la décision de reprendre le 16 septembre prochain, mais seulement pour l’Administration scolaire en vue de mettre en place les conditions d’une bonne reprise le 3 octobre pour les enfants. «L’ouverture pour l’Administration scolaire est prévue le 16 septembre, mais les enfants ne seront présents que le 3 octobre 2022» a précisé Mme Sidibé Dédeou Ousmane.

Pour elle, la décision de reprendre en mi-septembre a été mal comprise et interprétée diversement. Cette mise au point a certainement comblé les partenaires de l’école, principalement les parents d’élèves qui se souciaient du coût financier de cette reprise scolaire au moment où le Mali traverse une situation économique difficile.

Les observateurs pensent cependant que la clarification du ministre n’est qu’un arrangement pour maintenir sa décision tout en comblant les inquiétudes des parents d’élèves et autres partenaires. Sinon pourquoi ces explications n’ont pas été apportées dans le communiqué indiquant la reprise le 16 septembre 2022 ?

Oumar Alpha

Edito : Ouverture des classes sur fond d’amateurisme et de renoncement

Alors que l’année scolaire 2021- 2022 s’est déroulée dans un climat apaisé grâce au sens élevé du devoir citoyen des enseignants et à l’esprit patriotique des syndicats,  qui ont sursoit à leurs revendications légitimes pour soutenir les autorités dans leur difficile, mais noble quête de souveraineté, de dignité et d’honneur, nous voici démarrer celle de 2022- 2023 sur fond de divergence entre les autorités et  les syndicats, d’une part et entre le gouvernement et les parents d’élèves, d’autre part, au sujet de la date de rentrée fixée au 16 septembre 2022, avant qu’il ne cède sous la pression, en la fixant au 3 octobre 2022. La question que tout bon citoyen se pose est celle de savoir qu’est ce qui fait courir le gouvernement dans tous les sens alors même que les conditions ne sont pas réunies et qu’il n’y aurait pas de feu à la demeure. L’amateurisme et le  populisme quand tu nous tiens. Le gouvernement veut faire croire aux maliens que son souci majeur est la bonne reprise de l’année scolaire. A-t-il consulté tous les acteurs de l’école avant de fixer la date de la rentrée ?  Les conditions matérielles, financières et humaines sont-elles réellement réunies pour une ouverture de classes  avant le mois d’octobre ? La météo a-t-elle annoncé la fin de l’hivernage avant le 16 septembre ? C’est certainement en répondant à ces questions qu’il s’est résolu à reporter au 3 octobre 2022.

En effet, après l’annonce de la date de rentrée des classes par le ministère de l’Education, via son secrétaire général, la vigoureuse réaction de certains syndicats comme le SNEC et d’une importante frange des parents d’élèves, ne s’est pas fait attendre. Ces deux acteurs majeurs de l’école malienne, après avoir exprimé leur incompréhension, voire leur indignation, se sont dits opposer à la date du 16 septembre, qu’il soit dit en passant, cette date  tombe sur un vendredi, la fin de la semaine.  Les raisons avancées par les syndicats et les parents d’élèves sont multiples et variées. Elles sont entre autres la saison pluvieuse entrainant la non disponibilité des salles de classes dans certaines zones et parfois des élèves ; qui sont des soutiens de taille à leurs parents, pour des travaux champêtres. A cela s’ajoutent  l’enclavement de certaines zones difficile d’accès en saison de pluies et de l’état calamiteux des voies d’accès. Une autre raison pourrait être le manque de ressources financières pour les fonctionnaires qui ne seront pas payés avant la reprise des classes et surtout   l’indisponibilité des céréales qui servent de monnaie d’échange pour certains parents d’élèves pour se procurer des fournitures scolaires, cahiers, stylos, tenue et même frais d’écolages de leurs progénitures. A la question de savoir si les conditions matérielles, financières, voire humaines sont réunies pour la rentrée des classes le 16 septembre 2022, la réponse est tout simplement non. C’est d’autant plus Non qu’il faudrait même s’interroger sur l’idée, voire l’ambition  qui se cachait derrière un tel projet qui n’arrangerait  ni les apprenants, ni les enseignants, ni les parents d’élèves encore moins l’Etat, dont le premier souci devrait être la préservation de l’unité nationale, de la paix et de la cohésion sociale.

Il nous est même revenu de constater  que les candidats admis au DEF, au CAP et au  BT ne sont pas orientés. Comment peut-on commencer l’année scolaire au niveau secondaire général et professionnel sans les 60 % des effectifs. Il  n’est jamais trop tard pour corriger une aussi grande bévue comme celle de la date  de la rentrée scolaire. Finalement la bonne mouche aurait piqué les autorités pour fixer la date au 3 octobre au grand bonheur des élèves, parents d’élèves et enseignants. Sinon la première date ne pouvait relever que  de l’amateurisme et du populisme. Donc Mme la ministre a fait  marche arrière en reportant sine die la rentrée au 3 octobre. Car en défiant les syndicats comme l’aurait  fait son homologue de la fonction publique et du dialogue social avec l’UNTM, elle exposerait les élèves, les parents d’élèves  et susciterait au sein des syndicats des enseignants une levée de bois vert ce qui compromettrait dangereusement l’année scolaire 2022- 2023.

Youssouf Sissoko

GESTION DELEGUEE DE L’AMO : La CMSS à l’école de la performance dans le cadre de la recherche qualité

Les chefs de division du contrôle médical et ceux de la liquidation des prestations AMO des directions régionales et de la Direction générale de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) se sont retrouvés pendant trois jours à Bamako sur la mise en œuvre de la procédure de contrôle médical et de la liquidation des dossiers d’assurance maladie obligatoire.

Une formation qui fait suite à la désignation de la direction de la liquidation des prestations AMO comme direction pilote du contrôle médical et de la liquidation des dossiers depuis le 1er août 2022. Une décision prise dans le cadre de la mise en œuvre de la démarche qualité de la CANAM et la certification de son système de management qualité à la norme ISO 9001 version 2015.

Aux participants à la rencontre, le Directeur général adjoint de la CMSS a assuré​ ​que tout sera mis en œuvre pour atteindre les résultats qui vont permettre d’améliorer la qualité du service adjoint. Quant au Directeur général, Ichaka Koné, s’est dit fier de son personnel qui a toujours mis en avant la qualité du service chaque fois que la CMSS a commencé un projet avec la CANAM. «C’est un motif de satisfaction pour moi de savoir que le dispositif de la CMSS sera dupliqué tout comme celui de l’INPS suite aux prestations de nos services par la CANAM et le cabinet», a-t-il souligné.

Le DG a profité de l’occasion pour inviter les uns et les autres à serrer la ceinture pour une meilleure déclinaison de la démarche qualité de la CANAM, fluidifier les procédures de la caisse sur les détails du contrôle médical et sur d’autres aspects pouvant rim​er​ avec tout ce que la CANAM demande aujourd’hui.

Pour M. Ichaka Koné, «l’AMO a aujourd’hui un enjeu éminemment politique et le ministre de tutelle (qui est de la maison) a aussi un œil vigilant sur tout ce qui la concerne afin de donner satisfaction à tous les acteurs impliqués». Raison de plus pour inviter son équipe à travailler sans relâche pour diligenter les instances.

Naby

Avec SCOM/CMSS

DEF2022 : Le second cycle Seydou Kane classé meilleure école publique du CAP de Nioro du Sahel

Les résultats des épreuves écrites du diplôme d’études fondamentales (DEF) session de juin 2022 sont connus depuis le Vendredi 29 juillet 2022. En ce qui concerne la ville de Nioro du Sahel, le second cycle Seydou Kane a été classé meilleure école publique du CAP de la dite localité.

Organisé par le Ministère de l’éducation Nationale du Mali cet examen destiné aux élèves en classe de 9ème année marque la fin du premier cycle de l’enseignement secondaire.

A l’instar, des autres établissements scolaires de la région, ils étaient au nombre de 26 candidats à avoir pris part aux épreuves écrites de cette session dans le centre d’examen de l’école fondamentale Seydou Kane de Madina Alahery dans la commune de Nioro du Sahel.

Sur les 26 candidats, 23 ont été admis pour la classe supérieure, soit un taux de 99,70 % de réussite. Ainsi, ce temple du savoir se taille la part du lion en terme de performance, une performance que Aboubacar Nimaga , directeur dudit établissement qualifie avec humilité d’un résultat de travail d’équipe avec le soutien inestimable du fondateur et des parents d’élèves soucieux de l’avenir des  apprenants.

A en croire le directeur de cet établissement scolaire dont nombreux  sont des élèves venant des Villages voisins et d’ailleurs à cause de sa réputation, les enseignants sont déterminés à maintenir le cap en vue de faire de cette école une école d’excellence. D’ajouter, que cette performance se traduit aussi en sport puisque ‘’ nous avons été demi-finaliste lors du tournoi de football scolaire coupe du DCAP de Nioro édition 2022.

Débutés le lundi 27 juin 2022 ses épreuves du DEF  se sont terminées le mercredi 29 Juin 2022.

Malick Gaye

INFRASTRUCTURES SCOLAIRES A MISSENI : Yeah Samaké offre une école au village de Zékoun

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa « politique action concrète » qui consiste à faire la politique autrement au Mali, Niankoro Yeah Samaké, président d’honneur du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP), non moins directeur exécutif de la fondation Empower Mali, a procédé, jeudi 13 mai 2022, à l’inauguration de sa 42ème école à Zékoun, dans la commune rurale de Misseni, cercle de Kadiolo. Cette cérémonie a enregistré la présence du représentant du ministre de l’Education, Gérard Dackouo, du sous-préfet de Misseni, Bourama Samaké, et plusieurs autorités (administratives, scolaires, traditionnelles, religieuses…) et leaders d’opinion de la localité.

Le joyau architectural est réalisé à hauteur de 37 millions de FCFA grâce à la fondation Empower Mali et une contribution de 6 millions de FCFA des habitants du village bénéficiaire. L’infrastructure est composée de trois (3) salles de classe équipées, six (6) latrines, une cité de trois (3) logements pour les enseignants en deux chambres salon et une direction équipée avec secrétariat et magasin. Ce joyau architectural constitue le troisième du genre réalisé par Niankoro Yeah Samaké à travers sa fondation dans la commune de Misseni, dont un à Dofon, un autre à Siémè et celui-ci à Zékoun.

« Nous voulons développer ce pays ». D’où le slogan « Diriger c’est servir », déclare Niankoro Yeah Samaké qui soutient que la réalisation de ce projet architectural permet de rapprocher l’école des enfants de Zékoun. Il s’agit aussi d’améliorer les conditions de vie des enseignants qui sont généralement dans beaucoup de localités au Mali, confrontés à des problèmes de logement. L’ouverture de cette école est aussi une manière de soutenir les efforts des plus hautes autorités dans le cadre de l’éducation, ajoute-t-il. Une occasion pour lui de louer les efforts de madame le ministre de l’Education nationale, Sidibé Dédeou Ousmane . L’objectif affiché, selon le président de la fondation Empower Mali, est de réaliser l’initiative « un village une école » qui était portée par l’ancien président de la République du Mali Alpha Oumar Konaré. « Cette réalisation témoigne que le village de Zékoun n’est pas abandonné par l’État du Mali. Parce que nous soutenons les efforts du gouvernement », martèle-t-il.

Précurseur du concept « Politique d’action concrète », Yeah a saisi cette occasion pour inviter tous les Maliens à s’unir derrière les autorités de Transition au moment où le pays traverse des moments difficiles de son histoire, notamment les crises diplomatique et sécuritaire. Ces autorités ont rendu fiers les Maliens, ajoute-t-il. Pour rappel, le directeur exécutif de Empower Mali et président du parti PACP, à travers cette fondation, a fait beaucoup de réalisations en dehors de l’éducation à travers le Mali, notamment les dons de tracteurs à des villages, la réalisation des forages, l’octroi des bourses d’études, les dons de vivres à certains habitants des régions du centre du Mali frappées par la crise sécuritaire.

Notables, leaders d’opinion et autorités administratives et scolaires de la localité ont tous adressé des vifs remerciements au donateur grâce à qui ce village a reçu sa première infrastructure scolaire. Selon les uns et les autres, la première voie de développement d’un pays reste l’éducation. Ils ont par la suite invité les habitants de la localité à la scolarisation. « C’est avec Niankoro Yeah Samaké que Zékoun a vu la lumière ». Pour eux, la réalisation de ce projet a écarté tout le doute de la mise en œuvre de la politique du parti PACP qui consiste à faire la politique autrement. L’homme est un Messie pour les habitants de cette commune grâce à ses réalisations.

Le village de Zékoun est situé dans la commune rurale de Misseni, à une quarantaine de kilomètres de la ville de Kadiolo, non loin du territoire de la République de Côte d’Ivoire. Peuplé d’environ 1 400 habitants dont environ 845 femmes, sa population est composée d’ethnies Sénoufo, Bambara, et Peulh. L’activité principale des habitants est l’agropastoral, à laquelle s’ajoutent le commerce et l’orpaillage.

ADAMA TRAORÉ

Mali : Une directrice d’école retrouvée égorgée dans son bureau à Sélingué

La directrice du 1er cycle B de l’école fondamentale de Sélingué a été retrouvée égorgée, ce vendredi matin, dans son bureau. La découverte macabre a eu lieu en début de matinée.

Son corps sans vie a été découvert dans son bureau baignant dans une mare de sang. La découverte macabre à eu lieu en début de matinée. 

Selon une source locale, la victime a été identifiée comme étant Mme Ouattara Ramata Togola. La directrice d’école d’une quarantaine d’années a été assassinée par un inconnu actuellement recherché.

Le corps à été découvert aux environs de 8 heures. L’auteur de ce crime odieux n’a pas encore été identifié. 

Sur place, le corps de la victime qui présentait une large entaille au cou, gisait dans le sang.

Ce qui laisse à penser qu’elle a été égorgée sur place. Toujours selon la même source, le criminel, après son forfait, a fourni avec lui le porte-monnaie de la victime. 

Les forces de l’ordre ont amorcé les investigations pour faire toute la lumière sur cette sombre affaire. 

MESRS : La cérémonie de signature d’un master en gestion des risques de catastrophes (GRC), entre l’USTTB, la DGPC et l’EMP-ABB accomplie

Dans la matinée du lundi 14 mars 2022, le Pr Amadou Keita, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a pris part à la cérémonie de signature d’un master en gestion des risques de catastrophes (GRC), entre l’USTTB, la DGPC et l’EMP-ABB, à l’École de Maintien de la Paix Alioune Blondin BEYE. C’était en présence de ses homologues de la Sécurité et de la Protection Civile ainsi et celui de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable. Étaient également au rendez-vous, le représentant du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Directeur Général de l’École de Maintien de la Paix Alioune Blondin BEYE, le Directeur Général de la Protection Civile, le Recteur de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako, le Doyen de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie et plusieurs invités de marque.

Après s’être réjoui de ce partenariat tripartite naissant, le ministre Pr Amadou Keita fera savoir que cette signature de convention est un besoin pertinent de son département dans le cadre de la diversification des offres de formation dans les Universités. Il a ensuite mis l’accent sur la symbolique forte et les enjeux de ce type de relation entre les Universités du Mali et les acteurs directs des enjeux stratégiques de notre pays.

Au dire du ministre, ce projet est une mobilisation intelligente et une mise en commun des ressources pour doter notre pays du capital humain à même de faire face aux multiples catastrophes naturelles, aux conflits armés et aux épidémies dont la plus récente est la pandémie du Covid-19.

Car, dira-t-il, la gestion des risques de catastrophes devient un impératif de développement de notre pays dont le Gouvernement a pleinement conscience. D’où la présente initiative de mutualisation des efforts des trois départements réunis. ‘’C’est la preuve que le développement des stratégies de résilience des communautés est une priorité des plus hautes autorités du Mali’’, fera savoir le ministre. Avant de poursuivre en indiquant que conscient de la nécessité d’adapter l’enseignement universitaire aux besoins de la société pour contribuer à résoudre ses problèmes, que l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), envisage la création d’un centre universitaire de recherche et de formation en matière de gestion des risques de catastrophes et de résilience offrant des programmes de formation professionnelle et diplômante (master et Ph.D).

Selon le ministre Pr Keita, le renforcement des capacités de résilience des communautés vulnérables aux conséquences des catastrophes nécessite des ressources humaines appropriées. Raison pour laquelle, il encourage la création de tels centres de recherche spécialisés qui contribueront à l’innovation de notre système universitaire. Il s’agit d’un projet qui répond aux recommandations du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique pour la diversification des filières de formation dans les structures de l’enseignement supérieur et l’employabilité des diplômés, fera-t-il savoir. Et de finir par remercier les partenaires techniques et financiers qui ont contribué à ce projet avec une mention spéciale pour l’Université de Tulane et de Georges-Washington aux USA, la Fondation Bill & Melinda Gates et la Banque Mondiale.

 

C com MESRS