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RAMADAN 2022 AU MALI : Le sucre des beaux parents, un épée Damoclès pendant ce mois

Depuis des années, et principalement pendant le mois de Ramadan, les jeunes couples procèdent à des cadeaux du sucre à leurs beaux parents. Cette pratique qui doit se faire que lorsqu’on a les moyens, tend malheureusement à devenir une obligation.

Gare aux gendres qui ne se conforment pas à cette règle j’allais dire cette tradition. De nos jours, les jeunes femmes mariées font de ce cadeau du sucre une de leur priorité dans le mariage durant ce mois. Souvent la pression vient des beaux parents en faisant croire à leur fille, « que si réellement ce monsieur t’admire, ce geste ne doit pas faire défaut ». Il n’est pas rare de constater que les beaux-parents, attachent plus d’importance au prix et à la quantité qu’à la valeur du geste de générosité. Du coup, chaque jeune homme marié tente de faire mieux que l’autre de peur d’être négligé voire abandonné au moment où il ne fallait pas.

C’est triste, mais c’est une réalité du moment. Pourtant, ce geste combien noble, même s’il cadre parfaitement avec les actions de générosité et de solidarité, ne doit pas être un fardeau dans une vie de couple lorsque les moyens font défaut. Quoi qu’il en soit, c’est une grosse erreur pour la femme de vouloir bouder ou de mettre en quarantaine son homme, tout simplement parce que son geste a fait défaut cette année.

C’est une vieille pratique encrée bien dans notre culture. En effet, le mois de Ramadan est un mois de don et de générosité. C’est aussi celui du bien et des récompenses. Les écritures saintes nous enseignent que pendant ce mois, la récompense des bonnes actions en est démultipliée. C’est pour dire que cette période est favorable aux actes de générosité, se produisant de plusieurs façons, chacun offrant ce qu’il peut, afin de témoigner sa solidarité et consolider les liens de parenté et d’alliance pour les gendres.

Au Mali et particulièrement à Bamako, l’envoi du sucre aux beaux parents, est très apprécié voire « obligatoire ». C’est une marque de solidarité, de respect et de considération envers la belle famille.

Ce cadeau est comparable aux funérailles, devenus par la force de choses des moments d’abus et d’insouciance, au moment où les proches pleurent leurs morts, on a l’impression que d’aucuns ont tendance à transformer les funérailles en des moments de réjouissances.

M. Yattara

L’ASSOCIATION DES COMMUNAUTES IKORCHATANE PARENTS ET ALLIES RESIDENT A BAMAKO : Un soutien inconditionnel aux FAMa dans la reconquête de l’intégrité territoriale du Mali

L’Association des communautés Ikorchatane, parents et alliés vivant à Bamako (ACIPAM) a tenu samedi dernier (16 décembre 2023), à la Maison de la presse de Bamako, une conférence de presse pour réaffirmer son soutien indéfectible aux Forces armées maliennes (FAMa). Elle a aussi tenu à préciser que cette communauté n’a jamais été belligérante à l’égard de l’État malien.

«Les communautés Ikorchatane demeurent de tout temps nationalistes et républicaines et elles n’on jamais porté aucune belligérance de quelque nature que soit envers l’État du Mali», a déclaré Mohamed Hamata Dicko, le président de l’Association communauté Ikorchatane, parents et alliés résident à Bamako (ACIPAM), dans un communiqué lu lors de la conférence de presse animée samedi dernier (16 décembre) à la Maison de la presse de Bamako. Il a aussi informé l’opinion nationale et internationale du plein engagement de leur communauté à «bâtir une nation forte et équitable au profit exclusif de tous les Maliens sans exclusive».

Le président de l’Acipam a également réaffirmé le soutien de l’association à l’armée malienne pour tout le sacrifice ultime auquel ces hommes et femmes font pour «la sauvegarde de notre unité nationale et de notre intégrité territoriale». Il n’a pas manqué d’appeler «tous les Maliens à un soutien massif aux autorités de la Transition pour faire aboutir les idéaux communs de développement, de paix et de solidarité dans un Mali uni et prospère dans sa diversité».

L’un des objectifs de cette conférence de presse était aussi de communiquer sur l’histoire et le milieu de vie des Ikorchatane qui est très peu connu. L’association a profité de cette occasion pour annoncer l’ouverture et sa pleine mobilisation autour d’une assise qui aura lieu en février 2024 à Tombouctou et qui est placée sous le signe de «la paix retrouvée dans un Mali libre, uni et prospère».

A noter que l’Association des communautés Ikorchatane du Mali a été créée en 2016 en vue de renforcer leur résilience face aux catastrophes naturelles et aux dérives humaines. Elle a également comme mission d’organiser, structurer et renforcer les capacités de la population semi-sédentaire pour l’exploitation artisanale des ressources existantes susceptibles d’augmenter leurs revenus. Tout comme elle œuvre à aider les populations à protéger et à restaurer l’écosystème par une exploitation rationnelle de la biodiversité afin de favoriser la reconstitution de la nature et la protection de l’environnement. Elle visait aussi, entre autres, à mobiliser les ressources nécessaires locales et extérieures en faveur des projets de création d’infrastructures de développement et des équipements socio-collectifs favorisant l’éducation, la santé, l’artisanat, la production maraîchère et agro-sylvo-pastorale…

La communauté Ikorchatane est composée des populations du Gourma et du Haoussa partageant les mêmes liens de consanguinité et connues sous diverses appellations entre autres, Ikorchatane, Kel Adjais, Ikamadayane, Kel Hikikane, Tabahokamate, Kel Tabakra, Ifartatane, Kel Taghlift… Elle est issue du métissage multimillénaire entre les populations sédentaires noires au sud du Sahara et les populations imaziguens et arabes du nord. En 1963, à la faveur de la suppression des cantons et tribus (entités administratives coloniales) par le président Modibo Keita, les successeurs d’Attahou n’ont pu garder l’unité de la tribu car, éparpillées à travers le Gourma et le Haoussa, les populations se sont inscrites dans la politique de création de quartiers, villages et fractions en lieu et place des tribus d’antan.

Aujourd’hui, les communautés Ikorchatane, y compris les autres clans créés au fil du temps, ont eu beaucoup de ramifications dans les localités de Inatala, Bambara Maoudé, Tombouctou…

Sory Diakité

KOUTIALA ET SEGOU : Choguel cherche protection auprès des parents d’Assimi

Désemparé et de lâché par tous ses soutiens, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, en disgrâce auprès du président de la Transition, fait de feu de tout bois pour se maintenir dans son fauteuil. Pour ce faire, il ne lésine sur aucun moyen, quitte à aller se confier aux notabilités et autres leaders religieux de Ségou et Koutiala.

Les macadams des contrées du Miankala ont souffert, en fin de semaine dernière, sous le poids des roues des grosses cylindrées de la Primature. En effet, le maître des lieux a décidé d’aller en vadrouille dans les localités de Ségou et dans le Miankala, dans la région de Koutiala.

Si à Ségou il a prétexté la présidence de la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, à Koutiala, notamment à Moribila et à Dandarisso (village du chef de la Transition ), selon des membres de sa délégation, le PM est allé se confier aux notabilités pour leur demander de plaider sa cause auprès du colonel Assimi Goïta. Dans cette région, où il était accompagné par une pléthore de voitures et une escorte  militaire impressionnante, il a profité pour rendre visite au papa d’un militant de son parti, après quoi il a eu une réunion avec la section MPR, avant de reprendre la route de Ségou.

Des sources au sein de la délégation affirment qu’il a aussi rencontré des leaders religieux dans la région de Ségou, notamment le respecté Cheick Lassana Kané et d’autres érudits.  La raison serait la même : demander protection auprès d’eux.

Les observateurs se sont demandés à combien est estimé la facture de cette mission aux allures d’une villégiature.