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Bob Marley

Bob Marley

Musicien : Chanteur

Robert Nesta Marley dit Bob Marley, né le à Nine Miles (Jamaïque) et mort le à Miami (États-Unis) d’un cancer généralisé, est un auteur-compositeur-interprète et musicien jamaïcain. Il rencontre de son vivant un succès mondial, et reste à ce jour le musicien le plus connu du reggae, tout en étant considéré comme celui qui a permis à la musique jamaïcaine et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Il a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde.

Bob Marley commence sa carrière musicale en 1962. En 1963, Robert Nesta Marley forme avec Neville O’Reilly Livingston (plus tard Bunny Wailer) et Wynston Hubert McIntosh (plus tard Peter Tosh) un trio vocal sur le modèle des groupes vocaux américains comme les Impressions. Le trio est tout d’abord appelé les Wailing Wailers, avant de finir par s’appeler The Wailers. C’est avec Simmer Down (en), en 1964 que The Wailers rencontreront leur premier vrai succès local en Jamaïque, appel à la cessation des luttes entre les ghettos et l’union contre la pauvreté. Beaucoup d’autres suivront jusqu’à 1968. Entre-temps, Bob Marley est devenu rasta à partir de 1966, sous l’influence de personnages importants (comme Mortimo Planno) du mouvement rastafari, alors en plein essor en Jamaïque.

Entre 1968 et 1971, les Wailers, alors composés de Bob Marley, Bunny Livingston et Peter McIntosh, collaboreront avec le producteur Lee « Scratch » Perry. Cette collaboration très fructueuse générera quatre albums synthétisés en 1972 par le label Trojan sur l’album African Herbsman. Tout début 1973, sort sous le nom de groupe The Wailers Catch A Fire, puis Burnin’ en avril 1973, tous deux chez Island Record, le label fondé par Chris Blackwell. C’est à l’issue de la tournée anglaise Burnin’ Tour 1973 que Bunny Livingston, puis Peter McIntosh quittent le groupe fin 1973.

Bob Marley, désormais en solo, s’appuie sur la remarquable section rythmique composée par Aston « Family » Man Barrett (basse) et Carlton « Carly » Barrett (batterie) pour s’affirmer sous le nom de Bob Marley & the Wailers. À ce noyau dur, s’ajoutent le claviériste Touter (remplacé dès Rastaman Vibration par Tyrone Downie et Earl « Wya » Lindo), le guitariste américain Al Anderson et le trio vocal The I-Threes composé de Rita Marley (sa femme), Judy Mowatt et Marcia Griffiths. En 1974, sort l’album Natty Dread qui marquera le début du succès mondial de Bob Marley, notamment sous l’impulsion de la reprise du titre I Shot the Sheriff par Eric Clapton. L’album est un succès à travers le monde.

S’ensuit l’album Rastaman Vibration (1976) qui fait définitivement de Bob Marley une star mondiale et le plus grand porte-parole du reggae. Quelques mois après la sortie de cet album, Bob Marley survit en décembre 1976 à une tentative d’assassinat chez lui, à Kingston, en Jamaïque durant la campagne électorale, qui le pousse à s’installer à Londres. Il relate cet épisode dans la chanson Ambush in the Night sur l’album Survival. C’est durant cet exil qui durera jusqu’à mi-1978 et le One Love Peace Concert à Kingston, que sort l’album Exodus (1977); œuvre considérée par Time Magazine comme le meilleur album du XXe siècle.

En mai 1977, au cours d’un match de football avec des journalistes à Paris, Bob Marley se blesse au pied droit et on lui diagnostique un mélanome au gros orteil. Il est opéré en juillet 1977 et se croit tiré d’affaire. En 1978 sort l’album Kaya, puis Survival en 1979, qui est considéré par nombre de spécialistes musicaux comme son album le plus abouti. Avant et après Survival, Bob Marley fera plusieurs voyages en Afrique et donnera quelques concerts sur ce continent, notamment à l’occasion de l’indépendance du Zimbabwe en 1980.Au cours de Exodus Tour, qui débute à Paris le 10 mai 1977 au Pavillon de Paris, que Bob Marley se blesse au pouce du pied droit lors d’un match de football avec des journalistes français, la veille du concert. Quelques jours plus tard, en sortant d’un concert au Rainbow Theater à Londres, Bob a le pied en sang. Il effectue une batterie d’examens, dont une biopsie, qui révèle un mélanome malin au gros orteil (maladie de la peau qui ne représente que 4 % des cancers), sans doute dû à une trop longue exposition au soleil. Un médecin américain lui prescrit une amputation urgente de l’orteil. Mais un mélange de superstition de son entourage (selon ses proches, cette amputation l’empêcherait de danser sur scène ou de rejouer au football et surtout la culture rastafari interdit toute amputation) et de pression en pleine tournée européenne où il rencontre enfin son public, contribuent à retarder l’opération. Après beaucoup d’hésitations, un médecin de Miami lui retire uniquement le lit unguéal, croyant à tort arrêter la progression du cancer. La tournée américaine d’Exodus est annulée.

Début 1980 sort l’album Uprising et c’est au cours de la tournée mondiale Uprising Tour que Bob Marley est pris d’un malaise dans Central Park le 21 septembre 1980. Les médecins donnent à Bob Marley moins d’un mois à vivre, son cancer étant généralisé. Bob assure malgré tout le concert du 23 septembre à Pittsburgh, avant que la tournée ne soit définitivement annulée. Bob Marley ne remettra jamais plus les pieds ni en studio, ni sur scène. N’ayant plus grand espoir de s’en sortir, et sur des avis n’ayant pas vraiment fait l’unanimité, Bob Marley est alors soigné, à partir de novembre 1980, dans la clinique du controversé Dr Issels à la Ringberg-Klinik, en Bavière (Allemagne). Le traitement « révolutionnaire » de ce docteur n’ayant pas produit les effets espérés, Bob Marley est rapatrié vers la Jamaïque pour y vivre ses derniers instants. C’est au cours d’une escale à Miami que Bob Marley meurt le 11 mai 1981, à l’âge de trente-six ans. Il est enterré le 21 mai dans son village natal de Nine Miles, paroisse de Saint Ann, Jamaïque. Ses funérailles nationales à Kingston et son rapatriement à Nine Miles où il repose aujourd’hui réunissent des centaines de milliers de personnes.

Au cours de sa carrière, Bob Marley devient le plus grand musicien de reggae à travers le monde et une icône du mouvement rastafari. Il est également considéré comme un symbole mondial de la culture et de l’identité jamaïcaine, tout en plaidant également pour le panafricanisme , le tiers monde et la réduction des inégalités et de la misère. Bob Marley figure également parmi les artistes musicaux les plus vendus de tous les temps, tandis que son style a influencé des artistes de différents genres. La Jamaïque l’a honoré à titre posthume peu de temps après sa mort, puisqu’il a été nommé à l’ordre du Mérite jamaïcain. Il reste au XXIe siècle le Jamaïcain le plus connu dans le monde aux côtés d’Usain Bolt.

Naissance et origine

Robert Nesta Marley est né le  dans la ferme de ses grands-parents maternels, Omeriah Malcolm et Albertha Whilby, tous deux Afro-Caribéens, planteurs de café, bananes, piments, etc., à Rhoden Hall, près de Nine Miles, dans la paroisse de Saint Ann, connue comme la maison natale de Bob Marley, et dans laquelle il passa son enfance, d’une mère âgée de 18 ans, Cedella Malcolm, sixième fille des Malcolm, épouse Marley puis Booker, (1926-2008), et d’un père blanc, d’origine anglaise. Né en Jamaïque, alors colonie britannique, âgé de 59 ans au moment de la naissance de son fils, Norval Sinclair Marley (1885–1955), qui prétendait avoir été capitaine des Royal Marines, se faisait appeler « Capitaine », et était contremaître de plantation (« Il supervisait la subdivision de terres rurales »). Robert a très peu connu son père, souvent en voyage, et dont la famille désapprouvait le mariage, mais lui apportait cependant le soutien financier (irrégulier) nécessaire à Cedella et à son fils. Les grands-parents paternels de Bob sont Albert Thomas Marley, anglais du Sussex, et Ellen Broomfield, originaire du Levant née en Jamaïque. D’après Michael George Marley (fils de Noel Marley, lui-même frère de Norval Marley), qui l’aurait appris de sa famille, puis vérifié, les Marley seraient des Juifs syriens passés par l’Angleterre avant de s’installer en Jamaïque (À noter que Christopher Marley, de la famille côté Norval Marley, a déclaré, lui : « La famille de Norval Marley n’a jamais été syrienne ».

 

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