
Paysage politique : Issa Kaou N’Djim exclu de l’Acrt
C’est un scandale qui se vit au sein du parti Action citoyenne pour la réussite de la Transition (Acrt-Faso Ka Welé) avec la radiation en cours du président fondateur.
Le monde s’effondre sous les pieds du tonitruant Issa Kaou N’Djim. Après son éviction du Conseil national de Transition et son passage entre les quatre murs de la Maison centrale d’arrêt de Bamako-coura, ce sont les militants de son parti qui ont décidé de l’exclure pour « travail fractionnel ». Cette décision ne serait plus qu’une question de jour, selon une source interne.
Elle explique que la discorde entre M. N’Djim et les militants du parti est survenue suite aux déclarations et les actes posés par le président, et qui seraient contraire à la ligne et aux textes du parti.
En effet, notre source précise qu’après sa sortie de prison, Issa Kaou N’Djim s’est adonné à des déclarations et des critiques contre la Transition. Cela est tout naturellement contraire à la ligne et à l’objectif du mouvement politique transformé en parti. En effet, l’Acrt a été, selon ses initiateurs, créée avec un seul objectif : soutenir la transition. Elle ajoute que lors d’une réunion extraordinaire, les membres ont demandé des explications au président sur les motifs de son retournement de veste. Il leur aurait expliqué qu’après tout ce qu’il a subi, il n’est pas question de continuer à soutenir la transition. C’est ainsi qu’ils auraient rappelé au sieur N’Djim la raison de leur adhésion au mouvement. Donc, pour eux, le changement d’objectif revient à dissoudre le parti. Mais, que cette option n’est pas à l’ordre du jour. Ainsi, sur insistance d’Issa Kaou N’Djim, il aurait été décidé de procéder à un vote pour départager les parties. Suite à quoi le président de l’Acrt aurait été mis en minorité. Alors, ordre lui aurait été donné de s’abstenir de toute critique et tout propos malveillant envers la Transition. Sans quoi, il sera exclu sans autre forme de procès.
Sachant qu’il est pratiquement impossible pour l’homme de se tenir à carreau, car il rumine toujours la perte de son poste de 4ème vice-président du CNT et son séjour en taule, son exclusion du parti ne serait qu’une question de jour. Parce qu’il cherche juste un crachoir pour verser son venin sur la transition.
Quelle ironie du sort pour lui qui a osé tourner le dos à son mentor de beau-père pour soutenir bec et ongle le président de la Transition.
A suivre.
Jean JACQUES