Le Match Mali contre Zambie dans le cadre de la journée FIFA ; n’a pu être joué le lundi 26 Septembre 2022 à cause d’une grande pluie qui s’est abattue sur la capitale Bamako dans la soirée, rendant impraticable le Stade qui a été rénové à coup de milliards, il y a juste quelques mois. Après la suspension de ce match pour cause de pluie, des interrogations resurgissent sur la qualité et le coût des travaux de rénovation. Le match des Aigle contre les Chipolopolo de la Zambie comptant pour la journée FIFA n’a pas été joué après une grande pluie qui a arrosé Bamako.

Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a boudé les festivités commémoratives des événements du 26 mars 1991. C’est à cette déduction que sont parvenus les partisans de la théorie du complot. En visite au Qatar depuis quelques jours, le Premier ministre a raté l’enterrement de Soumeylou Boubèye Maïga, mais aussi et surtout la commémoration de la journée consacrée aux Martyrs de mars 91.

La commémoration du 26 mars, Journée des Martyrs en République du Mali, a été marquée par le dépôt de gerbe de fleurs au pied du monument dédié aux Martyrs de la lutte de 1991 par le président de la Transition, Colonel Assimi Goïta. «Au-delà du rituel, la Journée du 26 mars est un symbole fort pour tous les Maliens que j’invite d’ailleurs à plus de cohésion, de détermination et surtout de sérénité», a expliqué le chef de l’Etat. Et de préciser que cette Journée vise à «rendre hommage à tous les Maliens qui ont voulu consentir le sacrifice ultime pour la patrie».

31 ans après l’avènement de la démocratie, au prix du sang des martyrs, les principaux artisans se font très discrets pour ne pas dire qu’ils ont simplement capitulé. Face au projet de démolition ou de falsification de notre histoire, les acteurs du Mouvement démocratique n’ont eu d’autres armes que de se taire, ou de contribuer à la réalisation de ce cynique projet.  Leurs divisions, voire dissensions ont non seulement donné des ailes aux détracteurs de la démocratie, mais aussi des idées à la grande muette, qui, à deux reprises, s’est accaparée du pouvoir en mettant entre parenthèses la démocratie.